Électroérosion

L’usinage par électroérosion repose sur l’effet exercé par les décharges disruptives (décharges électriques accompagnées d’étincelles) sur la pièce, produites... En savoir plus
Machines-outils d'occasion Électroérosion
L’usinage par électroérosion repose sur l’effet exercé par les décharges disruptives (décharges électriques accompagnées d’étincelles) sur la pièce, produites par une électrode, et sur le refroidissement des particules détériorées de manière extrêmement localisée sous cet effet. Afin d’obtenir cette réaction, une bulle de vide est provoquée par le passage du courant dans un diélectrique (un fluide isolant électrique). Ionisée, cette bulle implose et détériore la matière en générant une étincelle. C’est d’ailleurs pour cela que l’on utilise également l’expression « usinage par étincelage ». Le liquide diélectrique dans lequel baigne la pièce usinée est filtré en permanence. Si c’est de l’eau qui est utilisée, l’on recourt à une résine de dé-ionisation permettant de lui faire perdre son caractère ionisé. Ce procédé d’électroérosion facilite considérablement les opérations d’usinage sur les matériaux conducteurs, et ce, même s’ils sont extrêmement durs. Il est d’ailleurs particulièrement indiqué dans ce dernier cas. Les pièces métalliques, en alliages, en acier trempé ou en carbures correspondent donc au profil de matériau susceptible d’être traité par électroérosion. Si l’électroérosion n’est pas destinée à offrir des vitesses d’usinage importantes, elle permet néanmoins et surtout d’atteindre de hauts niveaux de précision (de l’ordre de plus ou moins 5 micromètres). Il existe trois grands types d’usinage par électroérosion, et donc autant de familles de machines-outils qui y correspondent : électroérosion par enfonçage, électroérosion par fil et par électroérosion perçage rapide. Même d’occasion (minutieusement révisées au préalable), ces machines jouissent d’une bonne réputation dans le métier. On parle d’électroérosion par enfonçage lorsque l’on enfonce dans la pièce à usiner une électrode de forme complémentaire à celle de la pièce. Ce type de machine (électroérosion par enfonçage) possède des versions à commande numérique (électroérosion enfonçage CNC) et l’on peut citer AGIE, Charmilles, CDM Rovella, Ona, et Walter parmi les principaux constructeurs. Charmilles et AGIE, aux côtés de Castek notamment, fabriquent également des machines d’électroérosion perçage rapide. Ici, l’on a recours à une électrode tubulaire pour percer les pièces très dures. Quant à l’électroérosion par fil, elle consiste à découper une pièce en utilisant un fil conducteur auquel l’on imprime un mouvement plan et angulaire. Un principe appliqué par des machines-outils conçues par les firmes Agié, Charmilles et Fanuc. Les machines d’occasion proposées par RDMO font l’objet d’une révision par des techniciens spécialisés dans ce type de machine.